Pierre (-Luc) FEITU

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Un artiste injustement tombé dans l’oubli

Selon Louis Ténars, auteur du livre « Le sculpteur Pierre Feitu », ce sculpteur breton à « face de faune  » est bon vivant, joyeux compagnon, plein de verve, maniéré et poli. Son histoire est rocambolesque.

photo extraite du livre de LOUIS ténars

Étude pour un nu étendu – Terre cuite signée et datée de 1927

Jardinière

CE SITE WEB A POUR BUT D’ÉVOQUER LA VIE du sculpteur PIERRE FEITU ET DE PRÉSENTER UN ASSORTIMENT REPRÉSENTATIF DE SES ŒUVRES DIVERSES ET VARIÉES. CETTE APPROCHE, ÉMAILLÉE D’IMAGES ET DE TÉMOIGNAGES, SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE AU PLUS GRAND NOMBRE SA CARRIÈRE artistique ET SON TALENT AUX MULTIPLES FACETTES.

Une autre raison d’être de ce site Web est de sensibiliser à la préservation du patrimoine en péril que constituent les fragiles œuvres de Pierre Feitu encore existantes.

En effet, les ravages du temps ont fait qu’il ne subsiste à ce jour au château Le Cerf de Mûr-de-Bretagne qu’une vingtaine d’œuvres stockées dans des conditions précaires et seulement accessibles au public sous conditions.

Nous sommes ouverts à toute suggestion ou initiative qui pourrait faciliter leur rayonnement et aller dans le sens de leur pérennisation.

Point d’ancrage 

« Sur la maison de pierre une plaque chargée de mémoire nous dit qu’ici un grand sculpteur a ouvert les yeux sur le monde. Désormais son nom rayonne sur la place comme une renaissance. »

Poème de Laurence david composé en l’honneur de Pierre Feitu, à L’OCCASION DE LA pose commémorative sur la maison natale du sculpteur 

Remerciements

Mille mercis aux personnes qui, par leur active collaboration, ont contribué à la réalisation de ce projet de site web.

Il convient de remercier tout particulièrement :

 – M. Joël Le Pape et Mme Laurence David pour leur enthousiasme communicatif, l’attachement qu’ils nourrissent pour Pierre Feitu et son œuvre. Mille mercis à eux aussi pour leur infatigable travail de recherches de documents et leur implication dans la préservation des statues et autres œuvres qui existent encore.

Mme Sylviane Aymé et MM. Yannick Servel & Peter Johnson

Photo : Ouest – France ©

– Mme Sylviane Aymé, Présidente de l’atelier de dessin de Mûr-de-Bretagne qui a « exhumé » et remis en lumière les œuvres encore existantes du sculpteur, et qui a permis de les faire connaître avec le concours de MM. Peter Johnson, photographe et Yannick Servel, sculpteur. Sans ces trois personnes, nous ignorerions encore que ces œuvres existent et qu’elles sont visibles à Mûr-de-Bretagne.

– Franck Feitu et Isabelle Bourelly née Feitu, petit-neveu et petite-nièce du sculpteur, qui ont patiemment collecté et rassemblé de nombreux documents et de nombreuses informations sans lesquel(le)s nous ne saurions pratiquement rien de Pierre Feitu, ni de son œuvre considérable.

– Les amis anglophone et hispanophone qui ont relu et corrigé les traductions de ce site (ils souhaitent, en toute modestie, rester anonymes).

– Le propriétaire actuel de la maison natale de Pierre Feitu.

 – Nous adressons également nos remerciements à la Mairie de Mûr-de-Bretagne et à toutes les personnes qui nous ont aidés et nous aident encore à perpétuer la mémoire de Pierre Feitu.

Pierre Feitu pose près d’une fontaine connue sous le nom de « Fontaine (de) Sainte Marguerite » ou encore de « Fontaine (de) Sainte Suzanne » située à Mûr-de-Bretagne, un édifice que l’on peut retrouver représenté, en toile de fond, dans diverses peintures de Jean-Baptiste Corot (1796-1875) : en effet, elle apparaît de façon plus ou moins stylisée dans la « Destruction de Sodome » (1843) dans « L’incendie de Sodome », toile remaniée en 1857 et « Bretonnes à la Fontaine ». Il faut savoir que J.-B. Corot, parisien de naissance, mais friand de scènes bucoliques et de paysages campagnards, a séjourné à diverses reprises, entre 1829 et 1854, au château où il était invité par son ami Alfred Le Cerf et sa famille, notable de Mûr-de-Bretagne et grand amateur d’art (peinture, sculpture, musique).

Buste de René Le Cerf

Fille de René Le Cerf

Léon Le Cerf, fils de René

Ces trois bustes sont des réalisations de Pierre Feitu

Jardinière

Textes : Isabelle Bourelly née Feitu (sauf mentionnés autrement)

Les textes de Louis Ténars et d’Émile Chesneau sont attribués à leurs auteurs dans la mesure du possible.

Site créé par Yves Feitu, petit-neveu du sculpteur, en 2025 à l’aide du logiciel de création de sites WordPress. Merci mille fois également à Hugues pour son aide inestimable sans laquelle ce site n’aurait jamais pu voir le jour. 

Traductions en anglais et en espagnol : Yves Feitu.

Droits des images mentionnés autant que possible en textes alternatifs. Nous n’avons pas toujours pu retracer l’origine des photos des œuvres présentées. Si vous désirez que nous précisions que vous êtes détenteurs des droits de ces reproductions ou si vous souhaitez que nous éliminions ces illustrations du site, n’hésitez pas à nous le faire savoir dans la page « Contact » indiquée ci-dessous.

POUR ALLER PLUS LOIN…

Les écarts d’âge sont inhabituellement importants dans la famille Feitu. Il en résulte que nous, les neveux et nièce du sculpteur, ne disposions que de peu de renseignements, voire d’aucune information transmise oralement au sein de la lignée familiale au sujet de ce grand-oncle relativement éloigné de nous dans le temps. Les racines de notre famille paternelle se répartissent entre le cœur de la Bretagne (secteur de Pontivy) et la côte d’Émeraude (Saint-Malo, notamment le quartier de Saint-Servan, commune indépendante à l’époque). C’est à peine si nous avions vaguement entendu parler d’un « point d’ancrage familial » à Mûr-de-Bretagne. Concernant plus précisément notre grand-oncle, nous ne pouvions nous raccrocher au mieux qu’à quelques bribes de souvenirs, à un sourire fugace lors d’une évocation à peine esquissée, à la mention faite en passant de quelques œuvres, tout au plus.

Le seul document palpable auquel nous avions accès à l’origine était un album de photos – que Pierre Feitu avait composé pour sa mère – représentant certaines de ses œuvres. Ultérieurement, grâce à l’avènement d’Internet, Franck Feitu, cité plus haut, a pu acheter, sur un site anglais, un livre de Louis Tenars consacré au sculpteur. Finalement, Emma, l’une des filles d’Isabelle, est parvenue à acquérir, à son tour, un autre exemplaire du même ouvrage qu’elle a offert à sa mère).

Quelle n’a pas été notre surprise de découvrir, un beau jour, un article du quotidien Ouest-France, daté du 15 juin 2017, évoquant la mémoire de notre obscur parent Pierre Feitu (par obscur, je veux dire pratiquement inconnu de nous) !

À la suite de cette parution, nous avons décidé de jeter une bouteille à la mer en direction des personnes mentionnées dans cette coupure de presse, initiative à la suite de laquelle nous avons été très aimablement accueillis par les membres de l’atelier d’arts plastiques de Mûr-de-Bretagne, en l’occurrence par Mme Aymé, en sa qualité de responsable, par M. Peter Johnson, photographe et par les autres adhérents. Lors de cette première visite à Mûr, nous avons été stupéfaits de constater qu’il existait encore sur place, effectivement, des œuvres dont nous ignorions l’existence !

Malheureusement, il ne s’agissait pas d’une large collection des monuments les plus grandioses et les plus imposants de Pierre Feitu (à l’image de certaines pièces visibles de par le monde), ni de ses statues les plus prestigieuses et les plus robustes (à l’instar de ses sculptures faites de bronze et de marbre qui défient le temps aux États-Unis, au Mexique et ailleurs), mais d’un ensemble de bustes en plâtre plus modestes et plus fragiles dont certains nous étaient apparus discrètement dans la photo qui illustrait la coupure du quotidien. C’est précisément la mention, dans cet article, de ces œuvres encore tangibles et présentes malgré tout dans la commune natale du sculpteur qui a piqué notre curiosité et nous a incités à nous rendre à Mûr.

Un deuxième pas décisif sur le chemin de la création de ce site web a été franchi lors de notre rencontre avec deux véritables passionnés, deux fans inconditionnels de Pierre Feitu et de son œuvre, à savoir M. Joël Le Pape et Mme Laurence David sur lesquels nous pouvions désormais compter pour nous guider sur la voie de « l’exhumation » de la mémoire du sculpteur.

Si nous n’entreprenions pas pour nous-mêmes une tentative de « résurrection » pour raviver le souvenir de l’artiste, nous (dont la seule légitimité était de porter le même patronyme que lui), nous nous devions de le faire pour eux.

En définitive, le fait de porter le même nom de famille que Pierre Feitu était plutôt un inconvénient car il pouvait aisément nous être signifié – voire reproché – que le sculpteur pouvait susciter notre intérêt au seul motif qu’il « était de notre famille » sinon à quoi bon, pourquoi diable remuer la poussière ?

Ainsi, pour couper court à d’éventuelles insinuations d’intérêt uniquement partisan et familial, M. Joël Le Pape aura été notre moteur et notre caution morale, ainsi que Mme Laurence David. Ils sont l’un et l’autre d’extraordinaires chercheurs passionnés et passionnants, chacun menant une quête dans son domaine de prédilection : pour sa part, Joël creuse inlassablement ses méninges fertiles pour en faire jaillir un fourmillement d’idées afin de faire avancer la cause ; Laurence, quant à elle, mène une recherche minutieuse, presque infinie, au fil des pages d’innombrables articles mentionnant le sculpteur, sa vie et son œuvre. Ainsi, des centaines d’articles ont été collectés et classés par ses soins.

Épingle à chapeau ou à cravate